Par Farid Gabteni
Lorsqu’on ouvre le Qorân à la première page, la première chose qu’on y lit est : « Bismi Allah Al-Raḥmân Al-Raḥîm » (بسم ﷲ الرحمن الرحيم), qui signifie littéralement : « AU NOM DE DIEU L’ORIGINE L’.ARRANGEANT ».
La raison d’être de cette ouverture appelée basmalah (بسملة) est de rappeler que toute chose commence et se fait “Au Nom De Dieu”. C’est d’ailleurs pour cette raison que les Musulmans ont pour habitude de faire précéder leurs faits et gestes par “Bismi Allah” (بسم ﷲ) : “AU NOM DE DIEU“.
La basmalah (البسملة), l’ouverture
La basmalah (البسملة) est composée des quatre mots : Bismi (بسم), Allâh (الله), Al-Raḥmân (الرحمن) et Al-Raḥîm (الرحيم).
Bismi (بسم) signifie “Au Nom De” / “Par Nom De”. Habituellement, “Au Nom de” / “Par Nom de” s’écrit باسم (bi-‘smi). L’écriture de “Au Nom De Dieu” (بسم الله) sans alif (ا) est exceptionnelle et exclusive à Dieu. Allâh (الله) est un Nom spécifique à Dieu[1], désignant “Le Dieu” ; c’est la contraction de al-‘ilêh (الإله), “la divinité”.
Al-Raḥmân (الرحمان) et Al-Raḥîm (الرحيم) sont deux Attributs de Dieu. Leur équivalent en français diffère d’une traduction à une autre, la plus répandue étant “Le Miséricordieux” et “Celui qui fait Miséricorde”. Cette traduction n’est juste qu’en partie. En effet, on n’y retrouve pas la notion étymologique d’origine, présente aussi bien dans le terme Al-Raḥmân que dans celui d’Al-Raḥîm. Je leur préfère les termes “L’Origine” et “L’.Arrangeant”, un choix confirmé par l’analyse étymologique et linguistique de ces deux termes.
Étymologie
Les termes Al-Raḥmân (الرحمان) et Al-Raḥîm (الرحيم) sont deux noms d’agent dérivant du même nom d’action al-raḥmah[2](الرحمة), “l’arrangement, la miséricorde, la clémence”, lui-même dérivé de raḥim (رحم), issu de la racine R-Ḥ-M (ر ح م), et qui signifie “matrice”.
Le nom d’action al-raḥmah (الرحمة) est donc habituellement traduit par “l’arrangement, la miséricorde, la clémence”.
Les noms d’agent Al-Raḥmân (الرحمان) et Al-Raḥîm (الرحيم) expriment la même notion, mais avec intensification. Celle-ci est commune aux deux mots mais de manière graduée : Al-Raḥmân (الرحمان) exprime cette intensification, de manière absolue, et Al-Raḥîm[3](الرحيم), de manière conciliante. Cette gradation dans l’intensification est le premier élément conférant à Al-Raḥmân (الرحمان) et Al-Raḥîm (الرحيم) une signification distincte, qui en fait deux mots différents. Le deuxième élément de cette différence de signification provient de ce que chacun de ces deux termes exprime avec intensification un aspect/une fonction différente de la matrice (raḥim, رحم) :
– la matrice, al-raḥim, est le lieu d’où la vie est issue : l’origine de toute vie. La situation même de matrice, et par conséquent d’origine, entraîne un sentiment de miséricorde, tel celui de la mère pour l’enfant qu’elle a porté dans sa matrice. Dieu, Al-Raḥmân, Lui, Est L’Origine de manière absolue, L’Essence Première, L’Origine de la matrice, elle-même essence secondaire.
– la matrice est le lieu protégé où sont formés, modelés, arrangés les êtres. Cette notion d’arrangement et de protection se retrouve de manière intensifiée dans le terme Al-Raḥîm : Dieu Est L’.Arrangeant, Celui qui, étape par étape, protège l’être en formation, avec clémence et miséricorde. En tant qu’Attribut de Dieu, ce ne saurait être une clémence instinctive ou impulsive, née de l’émotion. Il s’agit au contraire d’une miséricorde empreinte de sagesse et de connaissance. Son équivalent en français est donc bien “L’.Arrangeant”, qui réunit le fait d’être conciliant et celui de mettre en ordre, d’arranger dans un ordre établi. Nous lisons dans le Qorân : « (…) Et Mon Arrangement est Amplifié à toute chose (…) »[4]. Il est évident que tout est assujetti à un arrangement, à un ordre établi, tels que les lois de la physique. Quant à la miséricorde, la clémence, la bonté, elles n’ont de sens que pour les êtres vivants, et non pour les choses ; conséquemment, nous comprenons que Dieu soit encore plus Arrangeant avec les croyants, terme dont l’acception inclut ici la miséricorde et la clémence.
Analyse linguistique traditionnelle
Par tradition, on a analysé ces deux Attributs comme deux expressions d’un même terme. Ainsi, l’Attribut Al-Raḥmân (الرحمان) est plus fort, plus intense et plus général que l’Attribut Al-Raḥîm (الرحيم). Celui-ci, utilisé après le terme Al-Raḥmân, aurait quant à lui un sens restrictif, plus particulier, plus spécifique (التخصيص).
En d’autres termes, suite à l’Attribut Al-Raḥmân (الرحمان), désignant Dieu par la notion de miséricorde entière, totale et absolue, l’Attribut Al-Raḥîm (الرحيم), lui, désignerait Dieu toujours par la notion de miséricorde, mais de manière spécifique. Ainsi, si Dieu, Al-Raḥmân, Est Miséricordieux de manière absolue avec toutes ses créatures, Dieu, Al-Raḥîm, le serait plus spécifiquement avec les croyants.
Pour justifier ce point de vue, les traditionnalistes avancent un extrait tiré du Qorân, où la répétition d’un même terme exprime le passage d’une notion générale à une notion spécifique (التخصيص) et restrictive. Il s’agit des deux premiers versets du chapitre 96, « L’.ADHÉRENCE » (العلق) :
« Lis Par Le Nom de Ton Maître, Celui Qui a Créé – A Créé l’humain d’une adhérence » |
« اقرأ باسم ربك الذي خلق – خلق الإنسن من علق» |
Dans cet exemple, en effet, le verbe a Créé a été répété pour permettre le passage du général au particulier : “a Créé – A Créé l’humain” (la création en général, celle de l’humain en particulier). Cette transposition conventionnelle explique comment les Attributs Al-Raḥmân (الرحمان) et Al-Raḥîm (الرحيم) sont régulièrement traduits par “Le Tout Miséricordieux”, de manière générale et absolue, et “Celui qui fait Miséricorde”, spécifiquement aux croyants.
Faiblesses de l’analyse conventionnelle
Sans être totalement fausse, l’analyse conventionnelle des deux Attributs de la basmalah se fonde sur deux inexactitudes entraînant une interprétation incomplète, voire erronée, des termes étudiés.
La première inexactitude vient de ce que l’on donne une notion spécifique à l’Attribut Al-Raḥîm (الرحيم), lorsqu’il est utilisé après Al-Raḥmân (الرحمان), alors que Al-Raḥîm (الرحيم) est un mot différent de Al-Raḥmân (الرحمان).
Or la spécificité (التخصيص) ne se réalise pas par l’introduction d’un nouveau mot, mais par la répétition d’un même mot, comme pour a Créé (خلق) : on passe du général au particulier par la répétition du même mot (a Créé, خلق), et non par l’utilisation d’un terme différent :
« Lis Par Le Nom de Ton Maître, Celui Qui a Créé – A Créé l’humain d’une adhérence » |
« اقرأ باسم ربك الذي خلق – خلق الإنسن من علق» |
On trouve un cas similaire, également dans le chapitre 96, versets 15 et 16, “le toupet – Un toupet mensonger, erroné” :
« Que non ! Assurément s’il ne se réprime, assurément Nous le Griserons par le toupet – Un toupet mensonger, erroné » |
« كلا لئن لم ينته لنسفعا بالناصِيةِ – ناصِية كذبة خاطئة » |
De plus, il est difficile de soutenir l’idée selon laquelle Dieu est à la fois Al-Raḥmân de manière absolue avec toute la création puis, de manière plus restreinte, seulement avec les croyants. Dans ce cas-ci, la notion de restriction contredit celle d’absolu.
On lit d’ailleurs dans le Qorân, chapitre 2, verset 143, que Dieu est “Arrangeant” (Raḥîm, رحيم) envers “les gens” en général, sans distinction :
« (…) certes Dieu par les gens Est Assurément Suave, Arrangeant (Raḥîm) » |
« (…) إن الله بالناس لرءوف رحيم » |
Cette même affirmation est répétée telle quelle au verset 65 du chapitre 22, « LE PÈLERINAGE » (AL-ḤAJJ). La présence de deux Attributs différents dans la basmalah (البسملة) a bien pour objet d’exprimer deux notions distinctes, même si tous les deux dérivent du même nom d’action.
Par ailleurs, nous pouvons aisément comprendre à la lecture du verset 24, chapitre 33, que Dieu, s’Il le Veut, peut réhabiliter les hypocrites et être Pardonnant, Arrangeant :
« Pour que Dieu Proportionne les crédibles par leur crédibilité et Tourmente les hypocrites, s’Il Chose [Décide], ou Révise sur eux. Certes Dieu Était Pardonnant, Arrangeant » |
« لِّيَجۡزِىَ ٱللَّهُ ٱلصَّـٰدِقِينَ بِصِدۡقِهِمۡ وَيُعَذِّبَ ٱلۡمُنَـٰفِقِينَ إِن شَآءَ أَوۡ يَتُوبَ عَلَيۡهِمۡۚ إِنَّ ٱللَّهَ كَانَ غَفُورً۬ا رَّحِيمً۬ا » |
La deuxième inexactitude, selon moi, de l’analyse linguistique traditionnelle, devenue conventionnelle, nous renvoie à l’étymologie.
En effet, s’il est exact de dire que les substantifs Al-Raḥmân (الرحمان) et Al-Raḥîm (الرحيم) sont dérivés de al-raḥmah (الرحمة), “l’arrangement, la miséricorde, la clémence”, il n’est pas concluant de s’arrêter là. Nous l’avons vu plus haut, le mot al-raḥmah (الرحمـة) est lui-même dérivé de raḥim (رحم), qui désigne la matrice. Et en arabe particulièrement, quand on cherche la signification d’un mot, on se réfère à sa racine.
La matrice (raḥim, رحم) est l’organe contenant l’œuf fécondé jusqu’à son complet développement. C’est donc l’endroit dans lequel la vie prend forme, et par conséquent l’origine d’où elle est issue.
1- Al-Raḥmân (الرحمن)
Le terme Al-Raḥmân (الرحمان), dérivé intensifié de matrice (raḥim, رحم), véhicule donc avec intensification (بالكثرة والتأكيد والمبالغـة) la notion de matrice, de départ, pour désigner L’Origine première de toute chose, L’Origine des origines, L’Origine Absolue (السبب الأول أصل الأصول). La notion d’arrangement et de miséricorde lui est inhérente, en raison de la relation entre l’origine et ce qui en est issu.
Il ressort d’autre part sans équivoque, de l’examen de tous les versets du Qorân où Al-Raḥmân (الرحمان) est cité, que cet Attribut n’est pratiquement jamais utilisé en référence à la miséricorde ou à la clémence, mais pour désigner Dieu L’Origine, Le Principe Premier.
La relation entre les termes “matrice” (raḥim, رحم) et “L’Origine” (Al-Raḥmân, الرحمن) est si forte qu’un énoncé sacré [5](ḥadîth qudusî – حديث قدسيّ) établit cette étroite causalité :
« DIEU S’Est Béni et S’Est Haussé a Dit : “JE SUIS DIEU (Allâh) et JE SUIS L’ORIGINE (Al-Raḥmân), J’ai Créé la matrice (al-raḥim) et J’ai Extrait pour elle de Mon Nom. Alors celui qui l’a jointe, JE l’ai Joint, et celui qui l’a tranchée, JE l’ai Retranché” »[6] |
« قال اللَّه تبارك وتعالى أنا الله وأنا الرحمن خلقت الرحم وشققت لها من اسمي فمن وصلها وصلته ومن قطعها بتته » |
Nous comprenons clairement, avec ce ḥadîth qudusî, que le nom raḥim, رحم (matrice) et l’Attribut Al-Raḥmân, الرحمان (L’Origine) sont tirés l’un de l’autre. Tout dans le Qorân montre que le mot Al-Raḥmân (الرحمان) se distingue des autres Attributs de Dieu, à commencer par le verset suivant :
« Dis : “Invoquez Dieu ou invoquez L’Origine (Al-Raḥmân), Lequel que vous invoquez, alors pour Lui les Noms Excellentissimes” (…) »[7] |
« قل ادعوا الله أو ادعوا الرحمن أيـا ما تدعوا فـله الأسماء الحسنى (…) » |
Ce verset constitue l’argument par excellence pour indiquer que l’Attribut Al-Raḥmân (الرحمان) s’applique uniquement à Dieu (لا يجوز استعماله لغير الله). Le Nom Al-Raḥmân (الرحمان) y est en effet utilisé à valeur référentielle équivalente au Nom Allâh (الله), accordant au nom Al-Raḥmân (الرحمان) un statut différent de tous les autres Attributs Divins. Même la forme indéfinie (sans article défini) de ce mot est également utilisée en langue arabe, en dehors du Qorân, exclusivement pour Dieu. Ceci est aussi le cas en langue française concernant l’Attribut (avec article défini) L’Origine, en tant que Principe Premier et Absolu, contrairement à l’épithète “le miséricordieux” qui lui, peut désigner quiconque a cette qualité.
Enfin, il est utile de préciser que ce terme n’était pas familier aux arabes contemporains du Prophète : « Et quand on a dit pour eux : “Prosternez-vous pour L’Origine (للرحمن) !” Ils ont dit : “Et qu’est-ce L’Origine (الرحمن) ? Nous prosternerions-nous pour ce que tu nous ordonnes ? ” Et ça leur a ajouté dispersions »[8]. A y regarder de près, le verset qui précède ce dernier nous indique que Al-Raḥmân Est à l’origine de la création : « Celui Qui a Créé les cieux et la terre et ce qui est entre les deux en six jours (intervalles), puis Il S’est Ajusté sur la culminance ; L’Origine (للرحمن) ! Alors questionne par Lui un informé »[9]
2- Al-Raḥîm (الرحيم)
Le terme raḥîm (رحيم), lui, est en général employé dans le Qorân dans un contexte de clémence, et souvent d’ailleurs conjointement au qualificatif “suave” (ra’ûf, رءوف).
Nous avons vu que le mot Al-Raḥîm (الرحيم) est également dérivé de raḥmah (رحمـة), “miséricorde”, lui-même dérivé de raḥim (رحم), “matrice”, et qu’il résulte d’une forme de dérivation conférant au nom d’agent la notion de caractérisation (التمييز) par rapport à un état ou un comportement exagéré. Ce mot réunissant le fait d’arranger ce dont on est à l’origine, comme l’œuf est “arrangé” à l’intérieur de la matrice jusqu’à former un être vivant, et le fait d’être conciliant, clément, miséricordieux, arrangeant, son équivalent en français est donc plus précisément “L’.Arrangeant”. Avec l’article défini, le terme devient spécifique à Dieu.
L’Attribut Al-Raḥîm (الرحيم) comporte ainsi la notion d’arrangement, de miséricorde et de clémence, à l’instar d’une mère pour l’enfant qu’elle a porté neuf mois dans sa matrice (raḥim, رحم).
Différemment de l’Attribut “L’Origine” (Al-Raḥmân, الرحمان), il est possible d’utiliser le mot “arrangeant” (raḥîm, رحيم) en tant que qualificatif s’appliquant à l’homme, sans article défini bien sûr (ينطبق على البشر أيضا بدون ألف ولام التعريف).
C’est le cas au verset 128 du chapitre 9 où, pour la seule fois dans le Qorân, l’attribut “arrangeant” (raḥîm, رحِيم) ne désigne pas Dieu mais l’Envoyé :
« Certes déjà vous est venu un envoyé de vos êtres ; considérable pour lui ce que vous avez pâti, tenant sur vous ; par les assurants (croyants), suave, arrangeant (raḥîm, رحيم) » |
« لقد جاءكم رسول من أنفسكم عزيز عليه ما عنتم حريص عليكم بالمؤمنين رءوف رحيم » |
Le terme raḥîm est alors utilisé pour qualifier l’Envoyé à l’égard des croyants, et il est clair que dans ce verset, la suavité se conjugue avec l’arrangement.
Dieu, L’Origine, Est Lui L’.Arrangeant par excellence, « Il Est Celui Qui vous Figure en les matrices (هو الذي يصوركم في الأرحام ), comment Il Chose [Décide] ! Il n’y a de Dieu que Lui, Le Considérable, Le Jugeant »[10], Celui dont la clémence ne saurait être sentimentale et impulsive, Celui dont la miséricorde est empreinte d’ordre, d’arrangement, de sagesse et de science.
Ainsi se dégage bien le sens distinct et complémentaire des Attributs de Dieu dans la basmalah : Dieu (Allâh, الله), L’Origine (Al-Raḥmân, الرحمن), L’.Arrangeant (Al-Raḥîm, الرحيم).
[1] Dieu ne peut être défini en tant que tel par aucun nom, aucune appellation ne peut Le définir. Toutefois Il a tous les Attributs Excellentissimes. [2] À titre d’exemple, voici une illustration simple de ce que sont un nom d’action et un nom d’agent : le mot "marche" est le nom d’action, d’où dérive le nom d’agent "marcheur". [3] Le nom d’agent Al-Raḥmân (الرحمان) s’obtient par l’ajout, à la racine trilitère (composée de trois consonnes) R-Ḥ-M (ر ح م), du suffixe ân (ان), qui confère au nom d’agent une notion d’intensification, d’abondance et d’exagération (الكثرة والتأكيد والمبالغـة). Quant au nom d’agent Al-Raḥîm (الرحيم), il s’obtient par l’introduction d’une voyelle longue, le î (ي), entre la deuxième et la troisième lettre du mot à racine trilitère, soit entre le Ḥ (ح) et le M (م). Cette forme de dérivation confère au nom d’agent la notion de caractérisation par rapport à un état ou un comportement exagéré (التمييز و المبالغة). Ce qui caractérise le marcheur, c’est la marche. Autre exemple : le nom d’agent "savant" (Σalîm, عليم) dérive du nom d’action "savoir" (Σilm, علم) : ce qui caractérise le savant, c’est le savoir. [4] Chapitre 7, verset 156. [5] Le contenu et la forme du Qorân sont de nature divine. Le contenu et la forme du ḥadîth sont d’origine humaine, à savoir de la tradition attribuée au Prophète Mohammed. La forme du ḥadîth qudusî (énoncé sacré) est humaine : c’est une parole attribuée au Prophète Mohammed ; mais comme pour le Qorân, son contenu est considéré comme de nature révélée. [6] Sunan Al-Tirmîdhî, Kitâb al-birr wa al-ṣilah (سنن الترمدي كتاب البر و الصلة). Musnad Ahmed, Musnad al-Σachra al-mubashsharîna bi-l-jannah. (مسند أحمد مسند العشرة المبشرين بالجنة), Sunan Abî Dâwûd, Kitâb al-zakât (سنن أبي داوود كتاب الزكاة). [7] Chapitre 17, verset 110. [8] Chapitre 25, verset 60. [9] Chapitre 25, verset 59. [10] Chapitre 3, verset 6.